Le cheval Poitevin ou Trait mulassier

Le "Trait Mulassier" est une appellation moins connue et qui semblerait presque péjorative !

<br /> <br /> Voilà Barnabé<br /> http://aurendezvous.over-blog.net/article-32574797.html<br /> http://aurendezvous.over-blog.net/article-21645229.html<br /> http://aurendezvous.over-blog.net/article-33172196.html<br /> <br /> Il est pas trop rasta parce qu'il est brossé et à la mue on lui coupe toutes ses boucles pleines de noeuds!<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> Bonjour l'ami !<br /> <br /> Merci d'être passé. Oui, ce cheval est magnifique avec son pantalon "patte d'eph". Il faut lui souhaiter longue vie !<br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />

<br /> Très intéressée par ton article puisque j'habite une région où une autre race de cheval de trait est à l'honneur: le Boulonnais.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> Oui j'ai fermé toutes mes communautés...<br /> Pour ce qui concerne les baudets du Poitou<br /> J'en ai un gris mais je me le garde :-)<br /> Tu peux contacter Dana http://la-tribu-de-dana.over-blog.com/<br /> ou Lajemy http://lajemy.over-blog.com/<br />  Bonne journée<br /> <br /> <br /> <br />

<br /> Merci Pâquerette ... ta visite meuhfé toujours un énorme plaisir ! J'ai cherché dans mes archives des photos de chevaux .... une fête champêtre en Bretagne mais pas encore trouvées dans mes<br /> documents .... je cherche et si je trouve je t'expédie ! Bisous à toi<br /> <br /> <br />

<br /> Petits bisous en passant =) --- ciaO<br /> <br /> <br />

<br /> Je les trouve superbes ces traits poitevin, mais dans ma région, malheureusement je n' en ai pas encore vu . Ici, c'est le comtois qui domine .<br /> BISOUS !<br /> <br /> <br />

<br /> <br /> la dernière fois que j'ai vu un ch'val de près ...euh de trait...non attends de très près...non c'est pas ça non plus....pffff...bon je recommence...la dernière fois que j'ai vu un cheval de<br /> trait de près...pfiou...pô facile ça...bref...j'ai eu l'impression d'être une toute p'tite crevette! hi,hi...bé voui...tout ça pour ça! bizbizou<br /> <br /> <br /> <br /> <br />

<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> CouCou PaQueReTTe !<br /> <br /> J'eSPèRe QuE Tu VaS BieN <br /> <br /> Je TeNaiS à MeTTrE uN CoM SuR ToN MaGniFiQuE aRTiCLe <br /> <br /> Je TRouVe ToN BLoG VRaiMenT GéNiaL<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Historique de la race Poitevin<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Au Temps<br /> d'Henri IV<br /> <br /> <br /> A la fin du 16ème siècle, des ingénieurs hollandais furent chargés des  travaux d’assèchement du Marais Poitevin. Ils amenèrent sur place leurs<br /> chevaux frisons et brabançons qui s’accouplèrent  avec les juments locales.<br /> <br /> <br /> De ces croisements naquit la souche du cheval Poitevin. A cette époque, la notion de race n’était pas prépondérante comme aujourd’hui : c’était le type et la<br /> morphologie du cheval qui déterminaient son utilisation. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Plusieurs types de Poitevins<br /> <br /> <br /> Ainsi, dans cette région très particulière du Marais Poitevin, on a longtemps produit plusieurs types de chevaux à partir d’un même « fonds<br /> commun » :<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> des chevaux de trait forts qui allaient travailler dans les plaines de la Beauce et en Normandie<br /> <br /> <br /> des chevaux de trait plus petits qui étaient recherchés en Auvergne<br /> <br /> <br /> des chevaux d’attelage : dans la première moitié du 19ème siècle, les chevaux de poste et de diligence du quart sud-ouest de la France étaient<br /> des Poitevins. Les plus beaux de ces modèles étaient attelés aux carrosses des gens fortunés<br /> <br /> <br /> des mulassiers, c’est-à-dire des chevaux dont le modèle se prête à la production de mules. Rappelons que pour produire une mule, il faut un âne (ici le Baudet<br /> du Poitou) et une jument.  La mule, animal hybride, est stérile.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’industrie mulassière<br /> <br /> <br /> A partir du milieu du 19ème siècle, l’essor de l’industrie et des transports ainsi que la modernisation de l’agriculture amènent de nouveaux besoins.<br /> Pendant un siècle, la mule poitevine, reconnue pour ses grandes qualités,  va vivre son âge d’or. La demande en mules est tellement forte qu’elle monopolise les juments Poitevines qui<br /> deviennent exclusivement « mulassières ».<br /> <br /> <br /> L’évolution se produit même dans le langage puisque le cheval qui était désigné par le mot « Poitevin »  est peu à peu nommé<br /> « mulassier ».<br /> <br /> <br /> Au début du 20ème siècle, ce sont près de 20 000 mules poitevines qui sont produites chaque année.<br /> <br /> <br /> Cette réorientation de la race vers « l’industrie mulassière » ne sera pas sans conséquences : pendant 150 ans, la sélection ne se fera plus sur<br /> les capacités du cheval à l’utilisation, mais sur un modèle de reproducteur….<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le déclin<br /> <br /> <br /> Comme pour les autres races de chevaux de trait, la motorisation des travaux agricoles a signé le déclin de la mule et du  Trait poitevin à partir de<br /> 1950.<br /> <br /> <br /> La production de viande de boucherie a constitué une solution de survie pour des races comme le percheron, le comtois, le breton ou l’ardennais.<br /> <br /> <br /> Par contre, le Poitevin, avec sa forte charpente osseuse, n’a jamais eu un « rendement » intéressant en viande. Conséquence dramatique : il a<br /> failli disparaître. En 1970, on n’en comptait plus que quelques dizaines.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le renouveau<br /> <br /> <br /> La passion des éleveurs, rejointe par un regain d’intérêt pour les races de Trait et l’attelage, a permis d’infléchir la courbe descendante, mais la menace n’est<br /> pas encore complètement écartée : il n’y a que 80 naissances chaque année.<br /> <br /> <br /> Ces dernières années, l’élevage s’est structuré avec le regroupement des éleveurs de Baudets du Poitou et de Traits Poitevins dans l’UPRa des races mulassières et<br /> l’adoption d’un plan d’accouplement pour s’éloigner des risques de consanguinité. En 2007, le plan Gènes-Avenir se met en place pour inciter à l’amélioration de la production en race<br /> pure.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Depuis<br /> <br /> <br /> <br />