F.E.R.ME. (Fédération pour promouvoir l'Elevage des Races domestiques Menacées). Notre association promeut les races anciennes d'animaux de ferme (veaux, vaches, cochons, couvées…). Elle agit pour SAUVEGARDER les races et populations « ORPHELINES » en danger de disparition. Pâquerette, vache virtuelle, est notre mascotte. FERME est uniquement composée de bénévoles passionné·e·s !
avec ce billet qui compléte l'iconographie de l'article du n°83
du journal des races menacées.
"Existant déjà fin 19ème siècle, il est décrit comme un canard sombre, presque noir ou de teinte fauve rappelant le colvert, il y avait une grande hétérogénéité, mais il fut rapidement croisé avec le Rouen français afin d’augmenter sa masse au début du 20ème siècle."
"Il est élevé principalement pour sa chair réputée comme la meilleure et recommandée par les plus grands restaurateurs français : canard au sang (tour d’argent). C'était « le canard des rois ».
Il ne compte qu'une seule variété : la variété truitée à bavette.
Il est rustique, large et de bon volume."
Source : article Anthony RE
"Au début, ils sont nourris avec une pâtée composée de son, de pommes de terre, mie de pain, brisures de poissons, lait écrémé, etc. Les maraîchins accompagnent cette alimentation de vers de terre. Vers la fin de la troisième semaine, les canetons sont libérés et vont se promener dans les marais jusqu’au soir puis ils rentrent dans leurs enclos. Ils y retrouvent leur mangeoire, complétant ainsi l'alimentation trouvée durant leurs périples.
C’est là que réside le secret, la particularité du canard de Challans : non seulement, les canetons mangent quantité d’escargots, limaces, vers de terre, chenilles, insectes de toutes sortes, mais en même temps ils avalent toute une faune composée de larves, de têtards vivants dans le goémon, la grabote, au fond des fossés où ils barbotent inlassablement dans cette eau riche en sels minéraux et sels marins.
C’est cette pratique qui assure la rapidité d’engraissement et encore plus, la qualité de la chair."
Tiré du Journal de la Riorte N°86
édité en 2016 par l'association amie
Actuellement, l'élevage de ce canard reste localisé et ses effectifs sont encore trop faibles. Ce sont des éleveurs amateurs qui le conservent. Les canards proposés à la vente issus d'élevages professionnels sont le plus souvent des mulards (croisement avec le Barbarie).
On peut donc le considérer comme une race orpheline à développer.
Contact : Fédération des races avi-cunicoles vendéennes
89, rue de la Roche 85230 Beauvoir-sur-Mer
Tél. 02 51 49 27 47
Bonjour. Il vous faut contacter les associations dont les coordonnées figurent dans le billet ci-dessus. Cordialement <br />
PS : Vous pouvez contacter l'association "Au cœur de la nature" de ma part <br />
Georges JOUVE (marioNETiste de Pâquerette, vache virtuelle de FERME°